La politique professionnelle ce n'est pas résoudre les problèmes ou les réclamations que nous pouvons soulever ...
La politique c'est s'assurer d'être réélu ou élu .
C'est donc poser des bons vœux bien léchés ...
Alors que la course aux vœux 2015 m'apparait a une table de brasserie fécampoise ( Itélé et ses bandelettes d'info qui défilent sous d'autres infos ) : Sarkozy devance Le pen qui égratigne la sortie officielle d'Hollande ... ou un Mélenchon qui répétera surement qu'Hollande est un " droitier , menteur et roublard " qui ne propose pas la 6ème ... Etc etc etc .
Les vœux de Marine Le pen un remake 100 ans plus tard : "pas été une année perdue : le mouvement patriote à continué de poser les pierres de son chemin vers le pouvoir" |
Nos barons locaux vont apprêtés la plus belle salle de la ville , mettre les plus beaux plats , servir des petits fours ... et la formoisie , les parasites vont ricaner de voir les spoliés se jeter sur le buffet pour dévorer quelques plats qu'ils ont de plus en plus de mal a s'assurer un mois complet.
La formoisie , l'innovoisie , les parasites termineront la soirée plus tard que les spoliés , autour de champagne et de projet ... Projet qui pourrait avoir du sens s'il n’était pas des projets de spoliateurs.
Les vœux peuvent par ailleurs être prononcé avec talent et humour : Francois Morel ...
... Ou avec fracas et conviction , ce qui m'amène à partager les vœux d'Albert Joseph , dit Albert Libertad paru dans L'anarchie en 1906 ... Il met tous le monde d'accord dans la course aux vœux électoralistes :
Ah ! Ah ! C’est le jour de l’an !
La voix claire de l’enfant et la voix cassée du vieillard entonnent la même ballade : la ballade des vœux et souhaits.
L’ouvrier à son patron, le débiteur à son créancier, le locataire à son propriétaire disent la ritournelle de la bonne et heureuse année. Le pauvre et la pauvresse s’en vont par les rues chanter la complainte de la longue vie.
Ah ! Ah ! C’est le jour de l’an !
Il faut que l’on rie ! Il faut que l’on se réjouisse. Que toutes les figures prennent un air de fête. Que toutes les lèvres laissent échapper les meilleurs souhaits. Que sur toutes les faces se dessine le rictus de la joie.
C’est le jour du mensonge officiel, de l’hypocrisie sociale, de la charité pharisienne. C’est le jour du vernis et du convenu.
Les faces s’illuminent et les maisons s’éclairent ! Et l’estomac est noir et la maison est vide. Tout est apparent, tout est façade, tout est leurre, tout est tromperie ! La main qui vous accueille est un rictus ou une grimace. Le souhait qui vous reçoit est un blasphème ou une moquerie.
Dans la curée âpre des appétits, c’est l’armistice, c’est la trêve. Dans l’âpre curée des batailles, c’est le jour de l’an.
On entend l’écho qui répète la voix du canon et qui redit le sifflet de l’usine. La mitrailleuse fume encore et encore ; la chaudière laisse échapper la vapeur. L’ambulance regorge de blessés et l’hôpital refuse des malades. L’obus a ouvert ce ventre et la machine à couper ce bras. Les crimes des mères, les pleurs des enfants font retentir à nos oreilles l’affreuse mélodie de la douleur, toujours la même.
Le drapeau blanc flotte : c’est l’armistice, c’est la trêve, pour une heure et pour un jour, les mains se tendent, les faces se sourient, les lèvres bégaient des mots d’amitié : ricanements d’hypocrisie et de mensonges.
Bonne vie à toi, propriétaire qui me jettera sur le pavé de la ville sans t’occuper du froid ou de l’averse ?
Bonne vie à toi patron qui me diminua ces jours derniers, parce que faiblissait mon corps après la dure maladie que je contractai à ton service ?
Bonne vie, bonne année à vous tous, boulangers, épiciers, débitants qui enserraient ma misère de vos péages honteux et qui tenaient commerce de chacun de mes besoins, de chacun de mes désirs.
Et bonne vie et bonne santé à tous, mâles et femelles, lâchés à travers la civilisation : bonne année à toi, ouvrier honnête, à toi, maquereau régulier, à toi, catalogué du mariage, à toi, inscrit aux livres de police, à vous tous dont chacun des gestes, chacun des pas est un geste et un pas contre ma liberté, contre mon individualité ?
Ah ! Ah ! bonne vie et bonne santé ?
Vous voulez des vœux, en voilà.
Que crève le propriétaire qui détient la place où j’étends mes membres et qui me vend l’air que je respire !
Que crève le patron qui, de longues heures, fait passer la charrue de ses exigences sur le champ de mon corps.
Que crèvent ces loups âpres à la curée qui prélèvent la dîme sur mon coucher, mon repos, mes besoins, trompant mon esprit et empoisonnant mon corps !
Que crèvent les catalogués de tous sexes avec qui les désirs humains ne se satisfont que contre promesses, fidélités, argent ou platitudes !
Que crève l’officier qui commande le meurtre et le soldat qui lui obéit ; que crève le député qui fait la loi et l’électeur qui fait le député !
Que crève le riche qui s’accapare une si large part du butin social, mais que crève surtout l’imbécile qui prépare sa pâtée.
Ah ! Ah ! C’est le jour de l’an !
Regardez autour de vous. Vous sentez plus vivant que jamais le mensonge social. Le plus simple d’entre vous devine partout l’hypocrisie gluante des rapports sociaux. Le faux apparaît à tout pas. Ce jour-là, c’est la répétition d tous les autres jours de l’an. La vie actuelle n’est faite que de mensonge et de leurre. Les hommes sont en perpétuelle bataille. Les pauvres se baladent du sourire de la concierge au rictus du bistrot et les riches de l’obséquiosité du laquais aux flatteries de la courtisane. Face glabres et masques de joie.
La caresse de la putain a comme équivalent le sourire de la femme mariée. Et la défense du maquereau est pareille à la protection de l’époux. Truquages et intérêts.
Pour que nous puissions chanter la vie, un jour, en toute vérité, il faut, disons-le bien hautement, laisser le convenu et faire un âpre souhait :
Que crève le vieux monde avec son hypocrisie, sa morale, ses préjugés qui empoisonnent l’air et empêchent de respirer.
Que les hommes décident tout à coup de dire ce qu’ils pensent. Faisons un jour de l’an où l’on ne se fera pas de vœux et de souhaits mensongers, mais où, au contraire, on videra sa pensée à la face de tous.
Ce jour-là, les hommes comprendront qu’il n’est véritablement pas possible de vivre dans une pareille atmosphère de lutte et d’antagonismes. Ils chercheront à vivre d’autre façon. Ils voudront connaître les idées, les choses et les hommes qui les empêchent de venir à plus de bonheur. La Propriété, la Patrie, les Dieux, l’Honneur courront risque d’être jetés à l’égout avec ceux qui vivent de ces puanteurs.
Et sera universel ce souhait qui semble si méchant et qui est pourtant rempli de douceur :
Que crève donc le vieux monde !
Dans ce contexte Fécamp la révolution y va de ses voeux ...
Pour que crève le vieux monde , pour que naisse l'humanocratie , pour que nous soyons prêts quand viendra l'étincelle de la révolution afin de ne pas se faire récupérer le soulèvement inéluctable qui est en cours , afin de défendre l'égalité Nord/Sud , Est/ Ouest , Afrique/Europe , Asie /Afrique , Amériques/Europe ...
source: Y Toutain révolisation actu |
Formons des groupes de 25, nommons des délégués de base !
"L’objectif de cette révolution consiste à faire assumer le pouvoir par le peuple."(DOP 1983)
Il faut se préparer a assumer la révolution qui vient .
Il ne s'agit plus de ricaner .
UN CDR DE BASE est formé de 25 personnes se CHOISISSANT entre elles. On peut quitter le groupe à TOUT moment.
Le CDR se forme autour d'un DELEGUE DE BASE.
Ce délégué représente 25 personnes (24+1)
LE BUT DES CDR c'est Grouper le peuple par 25
Un CDR de base c'est le PEUPLE groupé autour d'un DÉLÉGUÉ de base
C'est tout!
25 délégués de base forment un CONSEIL et désignent un DELEGUE DE CONSEIL
Il vous suffit de REGROUPER 24 personnes pour devenir LE DÉLÉGUÉ DE CE GROUPE....
Soit vous faites vous même une LISTE DE BUTS, une liste de RÉCLAMATIONS
soit vous REUNISSEZ les 25 (24+vous) pour DÉFINIR CETTE LISTE .
Supposons un gros QUARTIER (ou une petite ville) DE 64 000 habitants...
Quels seront ses délégués ?
Si les habitants suivent tous le système de l'humanocratie et se groupent en CDR de base...
Divisons 64 000 par 25
on trouve 2560
On aura donc 2560 GROUPES de 25
et donc 2560 délégués de base
(on peut vérifier 2560*25 = 64 000)
Ces délégués de base représentent donc 25 personnes chacun
(24 autre plus eux-même)
Les délégués peuvent former des COMITÉS de blocs pour gérer les affaires d'un BLOC d'immeubles ou de maisons)
Mais il vont aussi FORMER DES CONSEILS
(les comités regroupent des gens qui ne sont PAS d'accord)
les conseils regroupent des gents qui sont d’accord...
25 délégués dans un CONSEIL de délégués de base
SONT D'ACCORD pour désigner un DÉLÉGUÉ DE CONSEIL
Le délégué de conseil est donc désigné par 25 et représente 625 personnes
Comme on a 2560 délégués de base, en divisant ce nombre par 25 on va trouver le nombre de DÉLÉGUÉS DE CONSEIL
2560/25 = 102
on vérifie 102*25 = 2550 (reste 10 isolés)
CES 102 DELEGUES DE CONSEILS FORMENT DONC LE COMITÉ DE QUARTIER ou le COMITÉ DE petite ville.
On remarque qu'un a 102 personnes qui ont 625 personnes comme BASE derrière eux..
102*625 = 63 750
on a un reste de 250 qui sont encore isolés....
Si ces 102 personnes du COMITÉ veulent peser au niveau NATIONAL.... elles doivent former des GROUPES de 25 délégués de conseil
Chaque groupe de délégué de conseil DÉSIGNE un DÉLÉGUÉ DÉPUTÉ
ET DONC pour ce quartier... il est possible de DESIGNER QUATRE DÉLÉGUÉS DÉPUTÉS
(on remarque qu'il manque alors 21 délégués députés pour avoir droit à un DÉLÉGUÉ NATIONAL membre du gouvernement... Pour CONTRÔLER UN MINISTRE il faut avoir 400 000 personnes 25*25*25*25 = 390 625
Mais il vont aussi FORMER DES CONSEILS
(les comités regroupent des gens qui ne sont PAS d'accord)
les conseils regroupent des gents qui sont d’accord...
25 délégués dans un CONSEIL de délégués de base
SONT D'ACCORD pour désigner un DÉLÉGUÉ DE CONSEIL
Le délégué de conseil est donc désigné par 25 et représente 625 personnes
Comme on a 2560 délégués de base, en divisant ce nombre par 25 on va trouver le nombre de DÉLÉGUÉS DE CONSEIL
2560/25 = 102
on vérifie 102*25 = 2550 (reste 10 isolés)
CES 102 DELEGUES DE CONSEILS FORMENT DONC LE COMITÉ DE QUARTIER ou le COMITÉ DE petite ville.
On remarque qu'un a 102 personnes qui ont 625 personnes comme BASE derrière eux..
102*625 = 63 750
on a un reste de 250 qui sont encore isolés....
Si ces 102 personnes du COMITÉ veulent peser au niveau NATIONAL.... elles doivent former des GROUPES de 25 délégués de conseil
Chaque groupe de délégué de conseil DÉSIGNE un DÉLÉGUÉ DÉPUTÉ
ET DONC pour ce quartier... il est possible de DESIGNER QUATRE DÉLÉGUÉS DÉPUTÉS
(on remarque qu'il manque alors 21 délégués députés pour avoir droit à un DÉLÉGUÉ NATIONAL membre du gouvernement... Pour CONTRÔLER UN MINISTRE il faut avoir 400 000 personnes 25*25*25*25 = 390 625
C'est bien d'un changement profond de société dont nous avons besoin. Il faut en finir avec ce système capitaliste.
Les injustices, les inégalités chaque jour plus criantes, ne peuvent que conduire à la révolte. Un jour viendra
...
Comme le disait la militante révolutionnaire Louise Michel, très active pendant la commune de Paris,
« La révolution sera la floraison de l'humanité comme l'amour est la floraison du cœur. »